Pourquoi oblomovarde? Oblomov un roman de Gontcharov où le personnage est d'une paresse sans nom, très actif.... en pensées....
Un oblomovar est un endroit où l'on aime traîner, perdre son temps.

vendredi 1 octobre 2010

Tendres plaintes, Yoko Ogawa


 L'auteur : A 13 ans, Yôko Ogawa lit 'Le Journal d'Anne Frank'. Elle découvre que des mots ordinaires, quotidiens, portent en eux une force de libération inouïe. Avec ce livre, elle rencontre les mots et la cruauté, de l'Holocauste ou d'Hiroshima. Depuis, elle écrit des livres sensuels et menaçants, de lentes déflagrations où l'initiation à la sexualité, à la mort, au sacré se ritualise dans la confrontation. Remarquée dès son premier roman, pour lequel elle obtient en 1988 le prix Kaien, la renommée de Yôko Ogawa ne cesse de croître, et, en 1991, elle remporte le prestigieux prix Akutagawa pour 'La Grossesse'. En français, plusieurs de sestextes sont disponibles chez Actes Sud, parmi lesquels 'Parfum de glace' ou 'Cristallisation secrète'. Ecrivain de la transgression calme, de l'attirance pour l'eau et les rêves, de la fascination pour les anomalies physiques et mentales, Yôko Ogawa écrit au calme, et aime à s'inspirer de la façon de sculpter d'un rien des histoires de gens à la manière de Paul Auster,Kawabata ou Murakami. En 2007, deux nouveaux recueils de ses nouvelles, 'Les Paupières' et 'La Bénédiction inattendue' trouvent le chemin des étals des librairies. Grâce à une oeuvre prolifique et riche, Yôko Ogawa est devenue l'une des romancières contemporaines les plus considérées.

L'histoire : Ruriko est calligraphe. Fuyant la brûlure des infidélités de son mari, elle part s'installer seule en pleine montagne, dans le chalet de ses parents. Elle rencontre Nittapianiste reconverti dans la fabrication de clavecins, désormais incapable de jouer en présence d'autrui. Auprès de lui se trouve Kaoru, sa jeune assistante également musicienne, ainsi qu'un vieux chien sourd. Un soir d'orage, envoyée par l'aubergiste, Kaoru passe au chalet de la nouvelle venue pour lui apporter des bougies.

Impressions : Yoko Ogawa est un auteur que j'ai découvert il y a peu de temps grâce à la petite librairie de Biarritz (le Festin nu) où je vais le plus régulièrement possible...
Depuis elle est devenue une des mes auteurs fétiches...
Comme dans tous ses livres, l'écriture est d'une grande finesse, toujours juste et féminine. Il y a juste ce qu'il faut de mystère et de fantastique pour donner à ses récits (un peu triste il faut l'avouer) une jolie dimension onirique. 
A réserver aux femmes, les hommes sont bien trop balourds pour faire partie du rêve!



1 commentaire:

  1. Ce texte dégage un calme et une sérénité très agréable alors que le fond est plutôt triste.Je suis charmée par le style de cet auteur.
    Clém

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