Pourquoi oblomovarde? Oblomov un roman de Gontcharov où le personnage est d'une paresse sans nom, très actif.... en pensées....
Un oblomovar est un endroit où l'on aime traîner, perdre son temps.

mardi 21 décembre 2010

Le testament, suivi de Croix sans amour, Heinrich Böll


Présentation : Ces deux œuvres Croix sans amour achevé en 1947 et Le Testament rédigé en 1948, comptent parmi les tout premiers écrits de Heinrich Böll et éclairent la genèse de son œuvre.
Dans Le Testament, en 1943, sur le Mur de l’Atlantique, deux officiers s’affrontent : le catholique rhénan soucieux de la vie de ses hommes, le Prussien fanatique de l’ordre et de la discipline. Ils révèleront leur vraie nature en Russie.
Croix sans amour relate le destin d’une famille catholique de 1933 à 1945. Deux frères s’opposent : le premier, séduit par l’idéologie national-socialiste, le second champion de la résistance individuelle au régime. Leurs retrouvailles sur le front russe seront tragiques.
L’auteur évoque son expérience de la guerre, un immense gâchis humain, mais au tréfonds de la déréliction, la possibilité de se révéler à soi-même, d’entrevoir une chance de salut.
Ces textes sont marqués d’une empreinte humaniste qui n’appartient qu’à Böll : celle de l’authenticité et d’une foi exaspérée en Dieu.
Né à Cologne en 1917 dans une famille catholique, Heinrich Böll est convoqué au printemps 1939 pour une courte période qui s’achève en 1945. De retour dans sa ville natale, il s’impose comme le chef de file des écrivains de la génération d’après guerre. Plusieurs recueils d’essais, une centaine de nouvelles, une douzaine de romans marquent sa carrière littéraire, couronnée par le prix Nobel de littérature en 1972. Il meurt le 16 juillet 1985.
Traduit de l’allemand par Alain Huriot
Impressions : J'ai eu la sensation d'avoir déniché une pépite. Deux histoires, deux facettes d'Heinrich Böll. "Le Testament" est une critique de la corruption et de la médiocrité de l'armée allemande. "La croix sans amour" est sans conteste une oeuvre catholique majeure.....
L'Idéaliste et le humaniste chrétien s'opposent. L'un s'engage pour son pays, sans se douter qu'il a signé un pacte avec l'horreur... Il rejette sans trop le chercher sa Foi et ses amis, au nom d'un Idéal nommé 'Allemagne'. Dans sa quête du Bien il trouvera le Mal... L'autre est un rêveur opposé au national socialisme....
Un style vigoureux, un fond quasi-mystique. Un vrai choc esthétique!!!!!!! Un Bernanos allemand?...

1 commentaire:

  1. voilà une pépite qui va se retrouver sur ma liste immédiatement,
    merci et bonne journée
    amicalement

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