Pourquoi oblomovarde? Oblomov un roman de Gontcharov où le personnage est d'une paresse sans nom, très actif.... en pensées....
Un oblomovar est un endroit où l'on aime traîner, perdre son temps.

lundi 24 janvier 2011

Philippe Sollers, Trésor d'amour


« On vit donc à Venise, Minna et moi, à l’écart. On ne sort pas, on ne voit personne, l’eau, les livres, les oiseaux, les arbres, les bateaux, les cloches, le silence, la musique, on est d’accord sur tout ça. Jamais assez de temps encore, encore. Tard dans la nuit, une grande marche vers la gare maritime, et retour, quand tout dort. Je me lève tôt, soleil sur la gauche, et voilà du temps, encore, et encore du temps. On se tait beaucoup, preuve qu’on s’entend. Les amoureux sont seuls au monde parce que le monde est fait pour eux et par eux. L’amour est cellulaire dans les tourbillons du hasard, et ces deux-là avaient une chance sur quelques milliards de se rencontrer à la même époque. Entre le français et l’italien, il y a une longue et bizarre histoire. Elle ne demande, avec Stendhal, qu’à s’approfondir. »
Philippe Sollers est né à Bordeaux. Il fonde la revue et la collection Tel quel en 1960, puis, en 1983, la revue et la collection L’Infini. Auteur de nombreux romans et essais (Paradis, Femmes, Portrait du Joueur, Le cœur absolu, La fête à Venise, Le secret, La guerre du goût, Le cavalier du Louvre, Casanova l’admirable…), il a notamment publié aux Éditions Gallimard Passion fixe (collection blanche, 2000, Folio n° 3566), L’étoile des amants (collection blanche, 2002, Folio n° 4120), Une vie divine (collection blanche, 2006, Folio n° 4533), Les Voyageurs du Temps (collection blanche, 2009), Discours Parfait (collection blanche, 2010).
Impressions : Je l'avoue tout de suite, je ne suis pas du tout une fan de Sollers... Cet auteur libertin et malicieux, encensé par tout le gratin germano-pratin, a le don de m'exaspérer...
Mais au vu de toutes les critiques louangeuses et unanimes, j'y suis donc allée en essayant de mettre mes mauvaises pensées un peu réac en sourdine...
Les premières pages m'ont conquises, de très beaux passages sur Venise, sur l'amour, sur la littérature. Mais au bout d'un moment, pffff... On s'ennuie... Le voyage d'un rêveur se transforme en traité un peu décousu sur Stendhal et ses amours ratés.... 
Pas de quoi crier au chef d'oeuvre vraiment... Un livre prétentieux même si je l'avoue il est bien écrit...
Vous pouvez tranquillement vous en passer et si vous voulez tout de même briller en société, lisez un lagarde vous en apprendrez autant sur Stendhal sans perdre trop de temps!

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